Je suis maman d'une fillette de 2 ans et demi et j'exerce une profession libérale. J'habite dans un tout petit village d'environ 300 habitants et je suis passionnée de lecture.
Lorsque j'ai appris que la bibliothèque de ma commune cherchait des bénévoles, j'ai tout naturellement proposé mes services.
J'ai un métier très prenant et un enfant en bas âge mais ça ne m'empêche pas pour autant de m'investir dans le bénévolat à hauteur de mes possibilités.
Environ deux ou trois fois par mois, je fais des permanences à l'accueil. Et lorsque mon emploi du temps me le permet, ponctuellement, il m'arrive de donner également un coup de main pour le catalogage, l'achat de nouveaux ouvrages ou l'accueil des scolaires.
Je dois préciser que dans les petites communes, souvent par manque de moyens, la mise en place et le maintien d'un service culturel comme la bibliothèque repose uniquement sur la notion de bénévolat. En gros, pas de bénévoles, pas de bibliothèque.
D'un point de vue personnel, cette activité m'apporte une petite bouffée d'énergie et de fraîcheur tout à fait salutaire dans le sens où elle me permet de concilier le plaisir de me sentir utile tout en évoluant dans un domaine culturel qui m'est à la fois cher et familier.
D'autre part, n'oublions pas qu'à l'heure où beaucoup de petits villages meurent, une bibliothèque c'est aussi une façon de maintenir un certain lien social.
Sandrine, 37 ans